Les attaques réseau indirectes sont des tactiques utilisées par les attaquants pour compromettre un système ou un réseau en exploitant des failles ou des faiblesses dans des composants ou des services tiers qui interagissent avec la cible principale. Ces attaques peuvent être plus subtiles et difficiles à détecter, car elles exploitent souvent des vecteurs d'attaque moins évidents. Voici quelques exemples d'attaques réseau indirectes :

  1. Attaques par fournisseur tiers : Les attaquants ciblent les fournisseurs tiers ou les partenaires commerciaux qui ont accès au réseau cible. En compromettant ces fournisseurs, les attaquants peuvent ensuite utiliser leurs privilèges pour accéder au réseau cible ou voler des informations sensibles.

  2. Attaques par le biais de services cloud : Les services cloud fournissent souvent des points d'entrée potentiels pour les attaquants. En exploitant les failles de configuration ou de sécurité dans les services cloud utilisés par une organisation, les attaquants peuvent accéder aux données sensibles ou compromettre les systèmes connectés.

  3. Attaques via des périphériques IoT : Les dispositifs Internet des objets (IoT) connectés au réseau peuvent être des cibles attrayantes pour les attaquants. En exploitant les vulnérabilités dans ces périphériques, les attaquants peuvent compromettre le réseau auquel ils sont connectés, voire l'utiliser comme point d'entrée pour attaquer d'autres systèmes.

  4. Attaques via des applications tierces : Les applications tierces utilisées dans un environnement réseau peuvent présenter des vulnérabilités qui peuvent être exploitées par les attaquants pour compromettre le réseau. Cela peut inclure des applications web, des applications mobiles ou des logiciels tiers intégrés à l'infrastructure réseau.

  5. Attaques via des réseaux sociaux ou des plates-formes collaboratives : Les attaquants peuvent utiliser des plates-formes sociales ou collaboratives pour recueillir des informations sur les employés ou les processus d'une organisation. En utilisant des tactiques d'ingénierie sociale, les attaquants peuvent exploiter ces informations pour mener des attaques plus ciblées contre le réseau de l'organisation.

  6. Attaques via des canaux de communication non sécurisés : Les canaux de communication non sécurisés, tels que les réseaux Wi-Fi publics ou les services de messagerie instantanée non chiffrés, peuvent être exploités par les attaquants pour intercepter des données sensibles ou déployer des logiciels malveillants sur les dispositifs connectés.

Pour se protéger contre les attaques réseau indirectes, il est essentiel de mettre en place des mesures de sécurité robustes à tous les niveaux du réseau, y compris la gestion des fournisseurs tiers, la sécurisation des services cloud, la segmentation du réseau, la mise à jour régulière des périphériques IoT et la sensibilisation des employés aux risques de sécurité associés à l'utilisation de services tiers et de canaux de communication non sécurisés.